Les enchevêtrements de cétacés constituent un problème majeur dans le monde entier. Ils ont de graves répercussions sur la conservation des mammifères marins. Les recherches suggèrent que plus de 300 000 baleines et dauphins meurent chaque année à cause de l’enchevêtrement dans des engins de pêche, et qu’un nombre inconnu d’autres baleines et dauphins sont également enchevêtrés dans des débris marins.
Comment se caractérisent les échouages ?
Des ateliers de formation sur la réponse à l’enchevêtrement des baleines ont été organisés dans la région africaine en partenariat avec le groupe consultatif d’experts sur la réponse à l’enchevêtrement de la Commission baleinière internationale :
- Au Kenya en mai 2019, en partenariat avec le State Department of Fisheries Kenya et Watamu Marine Association, Kenya Marine Mammal Research and Conservation.
- À La Réunion et à Mayotte en juin 2023, en partenariat avec le Parc naturel marin de Mayotte et Globice-Réunion, OFB et DEAL-Réunion.
Au cours de ces sessions, les stagiaires apprennent les techniques et les procédures de démêlage qui ont été développées au fil des années d’expérience et les mettent en pratique avec des exercices simulés sur l’eau. Outre les questions de conservation, l’enchevêtrement est un grave problème de bien-être animal et peut être la plus grande source de mortalité liée à l’homme pour les grandes baleines.
Michael Meÿer est la personne ressource de l’IndoCet pour promouvoir la réponse à l’enchevêtrement des baleines et, en tant que membre du panel d’experts et de conseillers de la CBI, il peut être contacté pour obtenir des conseils si une baleine enchevêtrée se produit dans la région (+27 825787617). Michael Meÿer est également responsable des opérations et de la formation du réseau sud-africain de désempêtrement des baleines. Vous pouvez le contacter si vous souhaitez organiser un atelier de formation sur l’enchevêtrement des baleines de la CBI dans votre pays à l’adresse suivante : michaelmeyer0[at]gmail.com.
Quelques points importants concernant ces sessions de formation :
- Demande : Toutes les formations doivent être approuvées par l’agence gouvernementale compétente et, dans l’idéal, avec sa participation.
- Durée : la formation se compose d’une journée à terre, en salle de classe (formation théorique) et d’une journée au cours de laquelle un certain nombre d’individus participent à une session pratique sur l’eau en utilisant deux navires pour renforcer les capacités dans les pays où le problème est soit connu, soit susceptible d’exister. Les navires de formation doivent être fournis par le pays demandeur.
- Le financement de la CBI comprend une trousse à outils de base pour le désempêtrement, mais un financement supplémentaire de la part du pays est nécessaire pour la fourniture d’engins périphériques (pour constituer un kit complet de réponse à l’emmêlement). La CBI peut prendre en charge les frais de déplacement des formateurs, mais les dépenses liées à l’organisation de l’atelier et à l’hébergement du formateur sont à la charge du pays organisateur.
Les besoins en formation sont classés par ordre de priorité en fonction des cas d’enchevêtrement connus.
Lien vers la page web de la Commission baleinière internationale sur l'enchevêtrement des baleines pour plus de ressources : https://iwc.int/management-and-conservation/entanglement